

Avec la participation de Stéphane Vial
Les techniques ne sont pas seulement des outils, ce sont des structures de la perception. Elles conditionnent la manière dont le monde nous apparaît et dont les phénomènes nous sont donnés. Depuis près d’un demi-siècle, les technologies numériques nous apportent des perceptions d’un monde inconnu.
Trois tables de débats sont proposées au public pour se préparer intellectuellement à suivre la conférence en participant à des World café.
Les restitutions des débats sont alors projetées pour que le conférencier en tienne compte.
La conférence de Stéphane se présente en deux temps. Dans une première partie, il présente un cadre décrivant en quoi la matière numérique a des propriétés que n’ont pas des matières comme la physique ou la chimie. Cette matière numérique modifie notre perception du passé, du présent, du potentiel et du virtuel car via ces techniques le virtuel est réel. Plus encore, notre manière d’être au monde est sensible à ces techniques car par exemple on peut désormais communiquer sans se parler ni se voir.
Dans une second partie, Stéphane ouvre deux débats samoans : numérique et éducation, numérique et participation citoyenne.
Signalons quelques propos.
Le numérique supprime des intermédiaires et il change la manière pour le politique ou le citoyen d’être face aux autres.
Le numérique privilégie le multi-tâche par des étudiants pouvant en temps réel, vérifier une référence, obtenir une définition s’assurer qu’il n’est pas le seul à ne pas comprendre.
Le respect de la parole citoyenne passe par un enregistrement des propos, qui permet une restitution de cette parole mais aussi une annotation en temps réel ou à tête reposée.
Dans l’outil en préparation, le citoyen pourra annoter son propre propos pour le préciser.
Les post-it suivants présentent les idées se trouvant dans un ou plusieurs propos. Ces idées viennent d’une annotation des propos qui peut se faire à plusieurs.
Dans ce débat, les participants, se sont questionnés sur le numérique comme méthode dans une démocratie participative. Par exemple il s’agissait de savoir si cette méthode n’est pas source d’exclusion. Ils ont souvent exposés des conjectures par exemple encore sur le fait que le numérique peut exclure des personnes du débat. Les exemples servent à argumenter. En revanche, il y a eu peu de discussion de définitions, et d’exposés d’apories qui signalent des difficultés rationnelles à prendre position.